Les deux amis généraux Macbett et Banco, assoiffés de pouvoir, complotent afin d’éliminer l'archiduc Duncan et s’emparer du trône. Appuyés dans leur projet par deux sorcières qui leur prédisent gloire et pouvoir, puis aidés de Lady Duncan et sa suivante, les deux compagnons assassinent le roi. Mais voilà que tout ne se déroule pas comme prévu lorsque Banco réalise que son ami, devenu souverain, ne lui montre pas autant de considération qu’il l’avait promis…
Même si la toile de fond de cette histoire reste d'une noirceur indéniable, elle éclaire par contraste, une pluralité de sentiments, d'émotions où, à la perfidie, la jalousie, l'amour déçu, l'ambition, la cruauté, la méchanceté, s'ajoutent le ridicule, le burlesque, la dérision, propres à Ionesco. L’humour est comme d’habitude un élément clé du travail de la metteuse en scène pour traiter un sujet toujours d’actualité.